Fête principale le 24 juillet (catholiques et orthodoxes) mais aussi , 5 septembre et 2 mai (translation de leurs reliques).
On les appelle quelquefois Romanus et David, en Occident.
Ils sont canonisés en 1051, une quarantaine d’années après leur décès.
Boris est patron de Moscou. Ils font figure de pacifistes.Ils illustrent le verset 5, 39 de l’évangile de Matthieu : Et moi, je vous dis de ne pas résister au méchant.
Ils sont les fils cadets de saint Vladimir de Kiev, qui introduisit le christianisme en 989 chez les peuples slaves.
Ils sont assassinés par leur frère aîné Sviatopolk, jaloux : il voyait en eux des rivaux et n’acceptait pas de partager l’héritage paternel. Ils acceptent la mort en 1010 pour éviter un bain de sang, une guerre civile à l’état russe naissant.
Quand Boris apprit que son frère aîné venait à sa rencontre pour le tuer, on dit qu’il renvoya sa garde et passa la nuit à pleurer parce qu’il « allait perdre sa femme et la lumière du soleil ». Mortellement blessé au matin, il supplia qu’on lui laisse le temps de se préparer à la mort ; ses dernières paroles furent des mots de pardon envers son frère meurtrier.
Gleb fut tué peu de temps après. Lui aussi refusa de combattre pour épargner des vies et mourut en pardonnant.
On les représente debout ou à cheval, épée ou bannière à la main, vêtus de vêtements princiers. Boris porte la barbe ; Gleb, plus jeune, est imberbe : la différence d’âge est accentuée par la barbe et les arcades sourcilières chez Boris, et leur absence chez Gleb.
Article du 31 mars 2014
Mise à jour du 8 octobre 2021 : on peut lire l’article sur saint Igor ici pour découvrir la notion de strastoterptsi, ces personnages qui préfèrent donner leur vie plutôt que de voir leurs peuples se déchirer.